sonnets pour hélène yeux qui versez en l'âme


Des miracles en moy par voz regards si forts, Or pour monter si haut, je ne suis pas un Dieu. Si l'ame, si l'esprit, qui sont de Dieu l'ouvrage, Voulust qu'en mon endroit ton ordonnance eust lieu, Mais il se faut resoudre ; et tenir pour certain Les yeux sont célébrés moins pour leur beauté propre que pour leur puissance, c'est le regard qui provoque l'amour, de là l'image mythologique de l'Amour archer qui, depuis les yeux de la dame tire une flèche qui perce le cœur de l'amoureux. Te nommant pour jamais la Fontaine d'aimer. Dont le moindre des nœuds pourroit des plus felons Abuse par le faux mon amoureux souci. Voz yeux, bien qu'il fust nuict, ramenerent le jour, Ay-je troublé voz bois par le cry de mes plaintes, C’est qu’hélas ! N'ayant autre plaisir qu'à souspirer d'Amour ? Ainsi de veine en veine Amour, qui m'a blessé, Qui malgré le tombeau suivra ta renommee. Maintenant s'en repent, maintenant s'en desdit, Une seule vertu, tant soit parfaite et belle, Petits freres ailez, Favones et Zephirs, Tertres d'Agathe blanc, petits gazons de laict, Or en poincte, en triangle, en la façon qu'on voit Pierre de Ronsard est l’un des plus grands poètes du XVIème siècle. Adieu, Muses, adieu, vostre faveur me laisse : Ains comme un beau Crystal, tousjours tranquille et nette, Comment pourroy-je avoir quelque faveur de toy, Je sais de quoi sont faits tous les membres du corps, Des cendres sur le front, qu'il n'en faut point chercher Lors que le Ciel te fist, il rompit la modelle Un mastin enragé, qui de sa dent cruelle Ainsi seul en son ciel le Soleil se devalle, De ravir, de tuer, de piller, d'emporter Mais je veux de mon col les liens destacher. Quel pardon pensez vous des Celestes attendre ? Mon Septembre est plus chaut que mon Juin de fortune. Je veux du tout mourir, pour estre mieux aimé. Ravy du nom, qu'Amour malicieux Sein de couleur de liz et de couleur rosine, Hommes, qui la voyez de tant d'honneur pourveuë, Yeux, où devroit loger une bonne amitié, Ainsi que ceste au coule et s'enfuyt parmy l'herbe, Puis voyant les effects d'un si contraire esmoy, Non comme il fit Narcisse en une belle fleur. Deux contraires effects je sens, quand elle passe, I Toutefois il vaut mieux, pour n'irriter point Mars, Et faisant, toute nue, entre mes bras sejour, Helas ! Se loge en ton esprit. Mon grand-père, jadis, me montra son portrait, Des poèmes aussi, d’un grand recueil extraits ; J’en trouvais la saveur à nulle autre seconde. J'ay perdu contre Amour la force et la raison : Ny la douce pitié, ny le pleur lamentable Que veincu de son arc m'a forcé de te suivre. Pour ouyr un nenny, un refus, une vois, Que toute dans mon sang vostre figure estoit, S'il se trouve esblouy des raiz d'un beau visage. Je vy bien à tes yeux que j'estois esconduit. Mais sans me contrefaire ou Voleur, ou Charton, Que la Cour, ta nourrice, escole de mentir, Engrave dans mon cœur sans en avoir mercy. Yeux, qui versez en l'ame, ainsi que deux Planètes, Un esprit qui pourrait ressusciter les morts, Je sais de quoi sont faits tous les membres du corps, Mais je ne puis savoir quelle chose vous êtes. Mais et jeunes et vieux vous deviez tous ensemble I Vous n'estes sang ny chair, et toutefois vous faites Le ballet fut divin, qui se souloit reprendre, Amour, qui tiens tout seul de mes pensers la clef, Qui veut, en vous servant, toutes vertus ensuivre. Ores il estoit rond, ores long, or estroit, Puis legers comme oiseaux ils volent, et s'en-vont, En prudence Minerve, une Grace en beauté, Ma plainte vous en serve, et permettez au moins Sans autre compagnie en son char emporté : Me tire au cœur, quelque part que je soye. La crainte de mal-faire, et la peur d'infamie : Tant d'une gauche main la Parque ourdit ma vie. Je n'ay contre ton charme opposé ma defense : Lecture analytique 8 : « Yeux qui versez en l’âme.. » Ronsard Problématique: Comment se lient la poésie de cour et l’expression d’une personnalité profonde dans ce recueil ? Ainsi je regardois du jeune Dieu d'aimer, Et la fleur, dont le maistre eut si mauvais destin, Tu sembles à toymesme, et n'a portrait aucun : A fin que tout mon âge aille au gré de la peine : Vous Gressets qui servez aux charmes, comme on dit, Venez, et tesmoignez combien de fois le jour Qui menez sur le Loir voz danses et voz tours, Promis de m'honorer de ta belle figure. Sankt Regenbogen ---------------------- Sa vie se déroula sur une exoplanète Où il fut confesseur des vivants et des morts ; Je ne sais comment sont les membres de son corps, Mais je sais que son âme est quasiment parfaite. Ne s'amollit jamais pour larmes ny pour dueil, Ont versé dessus toy leurs dons à qui mieux mieux : N'oubliez, mon Helene, aujourdhuy qu'il faut prendre Amour en quinze jours m'a fait ingenieux, Afin de concevoir des enfans par escrit, Son trône à ce Seigneur ne sera point ravi, Chaque matin seront ses désirs assouvis Sur l’anodine étoile au coeur du vaste monde. Et le corps et les biens pour elle hazarder. Je perds à chaque marche et le pouls et l'haleine : Passant dessus la tombe, où ta moitié repose, Laisse de Pharaon la terre Egyptienne, Je le sens par le tien, lequel m'a combatu D'un si mauvais garçon la vente n'est pas chere, Les Sonnets pour Hélène sont publiés en 1578 dans une nouvelle édition des Amours [2]. Du temps que je vous sers sans que mon mal s'appaise. Mais ceste Grecque Helene, ayant peu de soucy Accompaignant ta Royne (ô vaine couverture !) L'une aime les regrets, et l'autre aime les pleurs : S'honoroit des humains, tes vertuz eussent eu Fontaine, à tout jamais ta source soit pavee, Cest exemple est pour vous : cueillez vostre jeunesse. Les Sonnets Pour Helene. Advienne apres mille ans, qu'un Pastoureau desgoise Soit veillant ou dormant, le portrait de ma belle J'aime mieux estre sage apres quatre ans de perte, Ayant en moi l’effet qu’a le Soleil au monde. Cinq ans meritent bien quelque peu d'amitié... Se rend aux ennemis, quand la ville est perdue. Pasteurs, que voz troupeaux frisez de blanche laine Dy quantes fois le jour lamentant ma misere, Ma Venus, mon Amour, ma Charite, ma brune, Me tiennent si estrains, Amour, que tu me passes Je sais de quoi sont faits tous les membres du corps, Deviennent amoureux, à grand tort on mesdit Menelas fut bien sage, et Pâris, ce me semble, La race des humains en essence n'est telle : Qu'il ne payast sa debte à la Nature humaine. Que sans aimer je suis et du plomb, et du bois : Yeux, qui versez en l'ame, ainsi que deux Planètes, Attache tous les ans à cest arbre un Tableau, De moy seule, Ronsard, l'escrivain vous serez. Quand on perd son Avril, en Octobre on s'en plaint. Lecteur, je ne veux estre escolier de Platon, Aux rayons du Croissant y dansent toute nuit. Que le bord, le gravois, les herbes et la rive Lever l'autre matin, comme l'Aurore fait Pressant dessous ses pas les herbes bienheureuses. Grenouilles qui jasez quand l'an se renouvelle, Par herbes et par jus le pere de Jason, Ainsi puisse couler en ceste eau le soucy, Et voyant ma Maistresse, elle aime davantage. Tant je crains l'offenser : et faut que le visage Je suis, quand je les sens, de merveille ravi : Le livre des sonnets pour Hélène est en réalité une poésie de commande de Catherine de Médicis, pour une de ses demoiselles d'honneur, Hélènes de Surgères, afin de la consoler du décès de son fiancé. Imagine ta force, et conçoy tes rigueurs : De compter tes degrez recomptez tant de fois : Par les ombres Myrtheux je prendray mon repos. Qui ne cognoist soymesme, et les plaisirs qu'il faut Tes pieds de trop courir sont ja foibles et las : Mais bien de mainte Perle à bouillons enlevee, Tu contes à ma dame, en quel piteux souci Quand je ne les sens plus en mon corps, je ne vy, Leurs rayons m'ont tué, ne pouvant estancher Des Dames sans retour s'en-vole le printemps : Vienne quelque marchand, je le mets à l'enchere. Le Ciel malin borna ses jours de peu de termes : Blasons poétiques, L.A n°2, Yeux qui versez en l'âme, Ronsard Pierre de Ronsard : considéré comme le « prince des poètes » Le livre des sonnets pour Hélène est en réalité une poésie de commande de Catherine de Médicis, pour une de ses demoiselles d'honneur, Hélènes de Surgères, afin de la consoler du décès de son fiancé. Yeux, qui versez en l’âme, ainsi que deux Planètes, Un esprit qui pourrait ressusciter les morts, Je sais de quoi sont faits tous les membres du corps, Mais je ne puis savoir quelle chose vous êtes. Hà, que ta Loy fut bonne, et digne d'estre apprise, En vous servant vous me monstrez la voye A l origine de l eclatement du scandale, une femme. Le second. Il ne doit s'esbahir, voyant mon chef grison, Au fond d’une chapelle on peut voir son portrait Que, dans mon jeune temps, un moine me montrait, Et je m’agenouillais pendant quelques secondes. Un autre plus cruel te convient beaucoup mieux. Ce lieu sacré vous soit à jamais interdit. L.A Ronsart "Yeux, Qui Versez En L'âme" Sonnets Pour hélène, Les Amours, 1578. Dy que Deucalion et Phaëton chez moy, Vostre volonté passe, et la mienne ne change. Vraye tu es farouche, et fiere en cruauté : Cela qu'au peuple fait la crainte de la Loy, Sa mère, une vestale, et son père, un prophète, Lui permirent de croître et d’être un homme fort ; Car il se sent chez lui, passant sa vie dehors Et donnant des leçons aux foules stupéfaites. Les muscles et les nerfs, les tendons et les veines, D'esprit et de sçavoir de bien loin tu les passes : Dieu, pour favoriser ce monde vicieux, Il ne suffit de boire en l'eau que j'ay sacree Le soir qu'Amour vous fist en la salle descendre I Tant il a par usance accoustumé de vivre Le corps ne languiroit d'un amoureux souci, Et l'absence des lieux ont amorty le feu Maistrisent, et qui sont tous deux liez-ensemble, Mais ton nom tant de fois par les Muses chanté, Amour son fils aisné, mais aussi le Penser. Te chantant, m'honorer, et non pas toy, sinon Qui mit tout l'Asie et l'Europe en pillage. Que l'amoureux Satyre entre les bois poursuit, Qui devroit des François Minerve estre appellee : Il lui dédie un recueil de poème intitulé: “Sonnet pour Hélène” en 1578. De veines marqueté, je vous vy par souhait Et qu'encor son esprit erre entre ces forests. Et moy l'histoire au vray. Chercher l'eau, dont Regnaut estoit tant desireux : Ou d'un petit souspir si elle me regrete. Des statuts des Hebrieux, d'un courage endurcy Tu t'en repentiras, si tu as un bon cœur, Si, comme je voulois, ta gloire n'est parfaite, Le Liévre fuyt tousjours, la Biche a tousjours peur, Je feray des degrez ma plainte coustumiere, Aussi honneur, vertu, prevoyance et sagesse Flageolant une Eclogue en ton tuyau d'aveine, Soit qu'un sage amoureux, ou soit qu'un sot me lise, A ceste belle Helene, afin d'estre amoreux : Je vy tant de beautez, que je ne les veux croire. Poème. Homere, en se jouant, de toy fist une fable, Couverte de ton voile ombragé du trespas, Nom tant de fois par Homere chanté, Je chantois ces Sonets, amoureux d'une Heleine, Ne paissent à ces bords : y fleurisse le Thin, Et si bien la poison par les veines courut, Je seray ton Orphee, et toy mon Eurydice. Nostre mal ne vaut pas un seul de ses regars. Mais le tard repentir ne guarist le dommage. A te joindre ainsi qu'eux d'un lien amoureux. Ronsard écrit donc en 1578 un recueil de poèmes en son honneur. II Je ne veux comparer tes beautez à la Lune : Que l'Esté ne la brusle, et l'Hyver ne la gelle. Je te veux desormais ma Pandore appeller. Il faut passer la planche, il faut faire des vœux Je me plains de moymesme et de ton fier courage. Mais je ne puis savoir quelle chose vous êtes. Ainsi le Citoyen trahy du combattant, Et qui tout à la fois son carquois me renverse, Et loin des autres Dieux en son Palais vouté Où le Coq si tardif nous annonce le jour, Tient mon cœur, que captif devers vous je r'envoye : La Loy ne sert de rien, quand la Vertu nous garde. Icy à ta beauté se joint la Chasteté, Tu es toute ton Dieu, ton Astre, et ta Fortune. Si vous le pouviez voir, vous en auriez pitié, M'abandonnant tout seul, devers vostre demeure : Je verse nuict et jour sans m'en pouvoir souler, J'en feray bon marché. Tout ce qui n'est pas vous luy fasche et luy desplaist, Tantost ceste fontaine est froide comme glace, Ici est faite la lecture analytique du poème " Yeux qui versez en l'âme " de Pierre de Ronsard. Dy, Ce Pin est sacré, c'est la plante d'Heleine. Chacun d’entre eux était une bénédiction. Plus l'argument est grand, plus Cygne vous mourrez. Il s'agit du vingtième poème du livre II des Sonnets pour Hélène tiré de son recueil Amours. Se veulent dans le camp amoureux enfermer. Au moins tant que vivront les plumes et le livre. Tu versas dessus elle une moisson de fleurs : L'eschaufant de souspirs, et l'arrosant de pleurs, Ou bien quelque Demon de ton corps s'est vestu, Pres ton mort je m'endors, pres de luy je repose : Comme un serviteur craint de fascher à son maistre, Transformé pour ce soir en divine nature. Comme un vieil combatant, qui ne veut plus s'armer, Où la nuict semble un an à l'ame soucieuse : Je la vy de si loin, que la poincte du trait Qui au bruit de Ronsard ne s'aille resveillant, La Lune se gaigna d'une blanche toison, Ce Pin, où tes honneurs se liront tous les jours : J'ay la sueur au front, j'ay l'estomac penthois, Que plus long temps ma vie en langueur desseicher. Il fondera avec Du Bellay la Pléiade après avoir suivi l'enseignement de Dorat . Je ne te vendray point : au contraire je veux Ce recueil est une commande de la reine Catherine de Médicis pour sa protégée, Hélène de Surgères. Afin qu'à tout jamais de siecle en siecle vive Je seray sous la terre, et fantaume sans os : Pour voir l'extrait cliquez ici. Encor moins au Soleil : le Soleil est commun, Qui premier me fit voir de ta Grace l'attrait : Ton excellence fut à ce monde incognue, O beauté sans mercy, ta fraude est descouverte ! Fais office de langue : aussi bien je ne puis Aussi loin que l'Hyver est passé du Printemps, Tu es seule mon coeur, mon sang et ma Deesse, Puis pour n'en faire plus ont rompu le modelle. Je vy comme au Printemps de nature amoureux, Tout seul de ma douleur luy rende tesmoignage. (Les textes et les auteurs que vous aurez notés apparaîtront dans cette zone. Un bruvage amoureux dans le cœur m'a versé. Estoit de l'autre part, dont le traict me ferut, Je sens bien, je voy bien que tu es immortelle : Vœuz, encens et autels, sacrifices et temple. Tout ce qui est parfait ne dure pas long temps. Il eut courte la vie ailee à s'en-aller : Sans me troubler le sang : pource il faut me cacher, Qu'herbes, drogues ny just, ny puissance de pierres Voulant tuer le feu, dont la chaleur me cuit Et s'ils sçavoient parler, souvent vous seriez seure Mais du premier assaut l'ame se tient rendue, Que les poignans esclairs qui sortent de voz rais, Puis que ton naturel les fantaumes embrasse, Helas ! I Mais ton cœur nonchalant, revesche et rigoureux, Mais l'homme de nature est aveugle à son mal, Pour Page t'envover à ma maistresse Heleine, Vous n'aurez de ma mort ny profit ny louange : II Qui sert aux mesmes Dieux, comme aux hommes, d'exemple. Pour allonger mon nom aux depens de ma peine. Peut bien sa destinée à ce Grec egaler, Grand Moise, grand Prophete, et grand Minos de Dieu, Que les poignants éclairs qui sortent de vos rais, Le premier. Sinon de souspirer contre vostre rigueur, Elle vit longuement en sa jeune verdeur. Portez de ma Maistresse aux ingrates oreilles, Pensons en ces beaux yeux, et combien elle est belle. Je voudrois te bastir, où je ferois fumer Qu'un Vandomois mourut pour une Saintongeoise, Je puis, suivant son train qui va sans compagnon, Qui ne peut se garder, ny prevoir son dommage. Pour voir l'extrait cliquez ici. Blessent plus fort de loing qu'à l'heure qu'ils sont pres, Permettez que j'en porte Heureux d'estre l'autel de ce Dieu qui m'affole. Lui, de sang et de chair, mais au coeur de prophète, Des miracles il fit par ses regards si forts ; Les démons n’osaient plus s’aventurer dehors, On entendait gémir leur foule stupéfaite. Et je meurs mille fois pour n'en mourir pas-une. Vous serez au fouyer une vieille accroupie, Il print le plus beau feu du ciel le plus suprême Introd. T'envoyant jusqu'en haut mon cœur devotieux. Long temps apres la mort je vous feray revivre, Introduction - I- Un blason galant A. Un éloge des yeux - Apostrophe aux « yeux »,v.1 puis 9. Des Graces le sejour, d'Amour et de Cyprine : Jupiter a choisy sa demeure royalle. Tourne si lentement son char tout à l'entour, Tu loges au sommet du Palais de noz Rois : Cueillez dés aujourd'huy les roses de la vie. Par espreuve je sens que les amoureux traits Gresles, primes, subtils, qui coulent aux talons, Et masquez vostre face ainsi que vostre cœur, Et qu'au bout de sept ans m'eust remis en franchise. Le sonnet “ Quand vous serez bien vieille présente Hélène sous les traits du vielle femme Embellissent la terre, et serenent les Cieux. Tu ne vois à ta Cour que feintes et soupçons : Comme tu feis à Troye, au cœur me vient jetter Desja sous le labeur à demy sommeillant, L'un au cœur, l'autre aux yeux, se sont logez ensemble. Luy sert contre la Mort de pilliers et de termes. Je vous reconnais mais je ne vous connais pas. Helene est mon Parnasse : ayant telle Maistresse, A toute heure, et tousjours en tous lieux vous chercher, Alors qu'il est agée de 54 ans, il tombe amoureux d'Hélène de Surgères, une adolescente qui appartenait à la cour de Medicis. T'ay-je fait souspirer, en m'oyant souspirer ? II Approche de mes yeux pour recevoir mes pleurs, Je voy mille beautez, et si n'en voy pas une Tu logeois l'autre jour, pleine de majesté, Venus t'est desplaisante, et son fils odieux. Un homme ne doit croire aux tesmoins de sa mort. Voy comme son bel œil, mon bel astre divin, Assise aupres du feu, devidant et filant, Pour celle qui n'a point de parangon icy, http://lenitsky.com/holodaet-premera-pesni/   Avis rendu public tres proche de celui du CNOM. Je fusse mort d'ennuy sans ta forme douteuse, Comme vous enlassez sa liberté captive : Amour, qui as ton regne en ce monde si ample, Defen la pour jamais de chaut et de gelee, Se mesler, s'escarter, se tourner à l'entour, Me jettant au cerveau de ces vers la semence : Helene, honneur des Grecs, la terreur de Phrygie. Je suis, quand je les sens, de merveille ravy : Ici est faite la lecture analytique du poème " Yeux qui versez en l'âme " de Pierre de Ronsard. De l'esclair de tes yeux, ainsi que fit Medee Le XVI ème et le XVII français m’ont rendue très amoureuse de la littérature. Seul tout le sang vous m'avez enchanté. Qui tous bas pensemens de l'esprit me rasez, Vous estes mon Destin, mon Ciel et ma Fortune, Au cœur, en les voyant, cent poinctes d'aiguillons, Ne pourroit jamais rendre un homme vertueux : Or sus venez Pensers, pensons encor en elle. Tu es vrayment Deesse, assise en si haut lieu. Je plante en ta faveur cest arbre de Cybelle, R'assieger Ilion pour conquerir Heleine. Pleust à Dieu que le soin, que la peine et l'esmoy, Le Seigneur d’Alpha Rhinocerotis ------------------------------ Les planètes d’Alpha Rhinocerotis dansent, Emportant dans l’éther leurs vivants et leurs morts ; Par trop simple est la loi qui dirige ces corps, Le Seigneur de l’étoile est toujours en vacances. Et je disois au lict bassement à-par-moy, Qu'Amour m'engrave au cœur, s'esteignissent comme elle. Yeux, qui versez en l’ame ainsi que deux Planettes, Un esprit qui pourroit ressusciter les morts, Je sçay dequoi sont faits tous les membres du corps, Mais je ne puis sçavoir quelle chose vous estes. Qui n'osa regarder les rayons de tes yeux. Mon Colonnel m'envoye à grands coups de carquois Et aux Amours vous me donnez en proye. Venus non seulement nourrit de sa mammelle Autant qu'il monte au Ciel engravé dans un Pin, Pour vous aimer mortel je ne suis digne : ), Μаrbеuf : Αutаnt quе Vаliаnе аvаit dе bеаutés, Hаbеrt : «J’ассоmpаrе аu Sоlеil сеs bеаuх sоlеils d’Αmоur...», Rоnsаrd : «Si с’еst аimеr, Μаdаmе, еt dе јоur еt dе nuit...», Rоnsаrd : «Αllеr еn mаrсhаndisе аuх Ιndеs préсiеusеs...», Durаnt dе lа Βеrgеriе : «Βеаuх уеuх dоnt lа dоuсеur si dоuсеmеnt m’еnivrе...», Durаnt dе lа Βеrgеriе : Сhаnsоn : «Rоsinе, si tоn âmе...», Hаbеrt : «Viеns, mа bеllе Flоrеllе, оù l’оmbrе nоir trеmblоtе...», Riсtus : Sоnnеt : «Jе sаis un ruissеаu dоnt lе flоt сhаntоnnе...», Hugо : Се qui sе pаssаit аuх Fеuillаntinеs vеrs 1813, De Сосhоnfuсius sur Sоnnеt : «Sur lеs bоis оubliés quаnd pаssе l’hivеr sоmbrе...» (Μаllаrmé), De Сurаrе- sur Sur un Μаrbrе brisé (Hеrеdiа), De Сосhоnfuсius sur «Ô musе inсоrrigiblе, оù fаut-il quе tu аillеs !...» (Rоllinаt), De Сосhоnfuсius sur Dеvаnt lа grillе du сimеtièrе (Gаrnеаu), De Vinсеnt sur «Si с’еst аimеr, Μаdаmе, еt dе јоur еt dе nuit...» (Rоnsаrd), De Сurаrе- sur Sоnnеt : «Jе sаis un ruissеаu dоnt lе flоt сhаntоnnе...» (Riсtus), De Сurаrе- sur Lе Sеin d’Αmаrаnthе (Μаrbеuf), De Jеhаn sur «Lоrsquе l’еnfаnt pаrаît...» (Hugо), De Snоwmаn sur Βаllаdе dеs сélébrités du tеmps јаdis (Βаnvillе), De Εsprit dе сеllе sur Sœur équivоquе (Sеgаlеn), De Сhristiаn sur L’ânе étаit pеtit (Jаmmеs), De Gаrdiеn dеs оiеs sur Μоn tеstаmеnt (Ρirоn), De Εsprit dе сеllе sur Μаriа Gаrсiа (Βаnvillе), De mаuguеg sur «Ιl plеut sur lа mеr, lеntеmеnt...» (Hаrаuсоurt), De ΜаdаmеСоnnаssе sur «Соmbiеn quе tоn Μаgnу аit lа plumе si bоnnе...» (Du Βеllау), De Vinсеnt sur «Dе vоtrе Diаnеt (dе vоtrе nоm ј’аppеllе...» (Du Βеllау), De Vinсеnt sur «Jе vоus еnvоiе un bоuquеt...» (Rоnsаrd), http://lenitsky.com/holodaet-premera-pesni/, «J’ассоmpаrе аu Sоlеil сеs bеаuх sоlеils d’Αmоur...», «Si с’еst аimеr, Μаdаmе, еt dе јоur еt dе nuit...», «Αllеr еn mаrсhаndisе аuх Ιndеs préсiеusеs...», «Βеаuх уеuх dоnt lа dоuсеur si dоuсеmеnt m’еnivrе...», «Viеns, mа bеllе Flоrеllе, оù l’оmbrе nоir trеmblоtе...», Sоnnеt : «Jе sаis un ruissеаu dоnt lе flоt сhаntоnnе...», Се qui sе pаssаit аuх Fеuillаntinеs vеrs 1813, Sоnnеt : «Sur lеs bоis оubliés quаnd pаssе l’hivеr sоmbrе...», «Ô musе inсоrrigiblе, оù fаut-il quе tu аillеs !...», «Соmbiеn quе tоn Μаgnу аit lа plumе si bоnnе...», «Dе vоtrе Diаnеt (dе vоtrе nоm ј’аppеllе...». Sa face de vieillesse et de hideuseté, Ainsi que de ses raiz le Soleil fait le verre, De tant y repenser je ne me puis lasser : Elle rouvrit les yeux, et sourit. » Dieu nous vend cherement les choses qui sont belles, L'une vit, l'autre est morte, et ores de son œil Perduz pour attenter une sottise extrême : Mon œil de voz regards goulument se repaist : Y laissa son brandon, si bien qu'au lieu de boire Dedans vous me tuez de cent mille sagettes. Qu'il me soit arraché des tetins de sa mere Tant ils sceurent d'esclairs par la place respandre. Elle ferma les yeux, pour mieux savourer ce Réveil. Cesse tes pleurs, Hercule, et laisse ta Mysie, Qui les credules prend comme un poisson à l'hain, Voy son corps, des beautez le portrait et l'exemple, Demain à la frescheur avec une autre bande Le Proverbe dit vray, Souvent la nourriture Le Printemps ne se fait d'une seule arondelle. Philomele en Avril ses plaintes y jargonne, Pour paroistre en ce monde un miracle nouveau, Je ne suis, te louant, un flateur importun. Quels points communs entre les poèmes de Pétrarque et de Ronsard ? Me voyant prisonnier lié de telle sorte, Mon ame mille fois m'a predit mon dommage : Qui ressemble une Aurore au plus beau d'un matin : Tes freres les Jumeaux, qui ce mois verdureux Le Seigneur Coquillard ---------- C’est un vieux pèlerin qui parcourt la planète, Priant pour le salut des vivants et des morts ; Rayonnante est son âme, ascétique est son corps, Parfaitement heureux de sa vie imparfaite. Ceste herbe et mon amour fleurissent tout ainsi : Et quand il veut refaire une image du Beau, Si je chante d'amour : volontiers le tison Peres, il ne falloit (à qui la force tremble) Icy l'honneur de Dieu, icy la Pieté, Et conserve en tes eaux mes amours et ma foy. La voix, que tu feignois à l'entour du Cheval D'honorer les beautez d'une docte Maistresse. A l'aller, au parler, au flamber de tes yeux, Touche mon estomac pour sentir mes chaleurs, Qui fraudant ton serment, m'avois au departir Conseillant, comme Royne, au corps d'en faire autant. Tu pourras en trois mots luy dire mes ennuis : Il faut d'un pied dispos danser dessus la pree, Et aux cendres d'un mort vous ne feriez la guerre. Se puisse tesmoigner quelle est sa cruauté. Ainsi que dans ceste eau de l'eau mesme je verse, Logent en ton esprit, lequel rend amoureux Ton feu, qui de mes oz se paist insatiable. Ah ! La reine veut consoler Hélène, qui vient de perdre son amant à la guerre. Junon en gravité, Diane en chasteté, Il eut pour sa prouësse un excellent sonneur : Bien que le recueil comporte cent onze sonnets et quatre autres poèmes [3], l'un d'entre eux éclipse les autres par sa célébrité, au point d'être parfois pris pour l'unique "Sonnet pour Hélène". Devant elle parler, tant vergongneux je suis, Seule quand je vous voy, mes sens vous appaisez : Mais je ne puis savoir quelle chose vous êtes. Passionné d'amour, je me plains en langueur, Or comme on voit souvent S'il peche contre vous, affamé de vous suivre,