base antarctique concordia


Simone Chicarella : électronicien, chef de mission. Anne-Marie Courant : chef de mission, médecin. Objectifs scientifiques et technologiques La station CONCORDIA est située sur le plateau continental Antarctique (75°06’S – 123°21’E) à une distance de 1100km de la base française de Dumont d’Urville et de 1200km de la base italienne Terra Nova Bay. David Tosolini : technologies de l'information et des télécommunications (ICT). Les recherches conduites à Concordia viennent renforcer les observations de la planète sur un vaste continent qui ne compte que 3 stations de recherche intérieures. Rodolfo Canestrari : chef de mission, sciences de l’atmosphère et du climat, entretien météorologie. Jean-François Jurvilliers : technicien polyvalent d'aménagement. Elle permet la réalisation de programmes de recherche et d'observation uniques dans de nombreux domaines scientifiques et technologiques (glaciologie, physique et chimie de l'atmosphère, astronomie, géophysique...), dont bon nombre en lien avec les changements climatiques. Le premier instrument d’observation AMICA (Antarctic Multiband Infrared CAmera) est un instrument constitué de 2 détecteurs C-MOS : un pour l’infrarouge proche et un autre pour l’infrarouge moyen (et d'un jeu de filtres) conçu par l’INAF (observatoire de Térame (it)) à partir de 2005. souhaitée]. It is located 1,100 km inland from the French research station at Dumont D'Urville, 1,100 km inland from Australia's Casey Station and 1,200 km inland from the Italian Zucchelli Station at Terra Nova Bay. La base Dumont-d'Urville est avant tout une base scientifique, même si la logistique en direction de Concordia occupe désormais une place importante dans son activité. La voie des airs est utilisée par des avions de type Twin Otter et Basler BT-67. la chaufferie qui réutilise la chaleur produite par la centrale électrique ; la réserve d’eau potable, assurée par un fondoir ; l’unité de traitement des eaux usées qui a pour objectif de recycler plus de 90 % des. Dans ce cadre, nous proposons la mise en place de trois stations de mesures en régions subantarctique et antarctique afin de documenter et surveiller les variations atmosphériques du mercure dans les régions reculées de l’hémisphère sud et de travailler sur la réactivité très mal connue, les cycles, les dépôts et la réémission en Antarctique.[réf. Ilann Bourgeois : chimiste de l’atmosphère. Michel Munoz : chef de mission, plombier-chauffagiste. Nicholas Smith : recherche biomédicale, médecin ESA. Ces études se font avec une approche intégrée allant des mécanismes physico-chimiques régulant l’aptitude des surfaces glacées à générer des oxydants jusqu’aux conséquences sur le cycle du soufre, de l’azote, des composés organiques, et du mercure, en passant par l’établissement du bilan des différents oxydants. Michele Impara : informaticien / transmissions. La station permet de corroborer au sol les mesures satellitaires (travail de calibration d’instruments). nécessaire], CESOA vise à étudier le cycle atmosphérique du soufre dans les régions polaires afin de comprendre les causes de sa variabilité inter-annuelle en liaison avec les émissions biogéniques marines de DMS (glace de mer, anomalies de température de surface de l’océan, vitesse du vent, teneur en chlorophylle de l’océan, variabilité climatique liée à l’ENSO) et d’appréhender la réponse future au changement climatique global. L’acquisition des premières données a débuté. Massimiliano Faiella : responsable technique. Imaginée dans les années 1980, elle se concrétise à partir de … Base Antarctique Concordia. Concordia est une station de recherche polaire franco-italienne implantée sur le plateau continental en Antarctique. Laurent Bonnardot : recherche biomédicale. Antonio Litterio : technicien électronique des sciences. Active depuis 1997, elle permet l’hivernage depuis 2005. Une station météo enregistre en permanence : La station sismologique a parfaitement enregistré le séisme de Sumatra-Banda-Aceh. Jonathan Zaccaria : radio, informaticien, support scientifique. ), Diplôme universitaire de technologie (D.U.T. ), Diplômes comptables supérieurs (D.C.G., D.S.C.G., D.E.C. Pascal Bordais : informaticien / transmissions, électronique scientifique. Ces études aident à l’interprétation des profils de concentrations dans les carottes de glace. Les deux tours de la base sont en cours de construction à cette époque, les hivernages ne sont toujours pas envisageables et chaque été jusqu’en 2005, ces mesures de turbulence sont sans cesse complétées et améliorées. Andrea Tosti : informaticien, télécommunications. EPICA était un projet multinational (Belgique, Danemark, France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Norvège, Suède, Suisse et Royaume-Uni) pour des forages profonds en Antarctique. Les données permettront de mettre en œuvre et valider les modèles atmosphériques régionaux et mondiaux dans l’optique de motiver et orienter les futures réglementations concernant ce polluant global. L’évaluation de ces données a permis d’obtenir des informations sur la variation naturelle du climat et les mécanismes d’un rapide changement climatique durant la dernière ère glaciaire. Albane Barbero : glaciologie, chimie atmosphérique et maintenance météorologie. ), Diplômes comptables supérieurs (D.C.G., D.S.C.G., D.E.C. Équipements technologiques spéciaux notamment pour leur résistance au froid extrême : par exemple, les panneaux de construction de la station sont brevetés pour leur résistance thermique sur des variations de −80 °C à 20 °C ; le site est garanti pour 30 ans. Ce projet prend le relais du projet Concordiasi (IPEV 914) pour l’IR et la modélisation météorologique et constitue le volet « terrain » de la partie « Incertitudes » sur les processus de bilan de masse de surface du projet européen FP7 Ice2Sea démarré en 2010. Mesures de la turbulence atmosphérique pour l'astronomie, Ente per le Nuove Tecnologie, l'Energia e l'Ambiente, European Project for Ice Coring in Antarctica, pour contraindre les sources, transformations et transports de ces composées vers les régions polaires où ils sont archivés sur des milliers d’années. Stéphane Beausire : chaudronnier soudeur. ), Diplôme de géomètre-expert foncier délivré par le Gouvernement (D.P.L.G. Le sixième hivernage se déroula avec une équipe de treize personnes (six Français, six Italiens et un Tchèque)[24] : Le septième hivernage s’est déroulé avec une équipe de 14 personnes (six Italiens, sept Français et un Britannique)[25] : Le huitième hivernage s’est déroulé avec une équipe de 13 personnes (quatre Italiens, sept Français, un Russe et un Britannique) celle utilisée durant l’été et qui peut héberger une soixantaine de personnes ; deux bâtiments d'hiver où peuvent résider en totale autonomie durant neuf mois une quinzaine de personnes. Benoit Laurent : technicien électronique des sciences. Au-delà de cette valeur scientifique, Concordia remplit un rôle géopolitique important en confortant la présence française en Antarctique et en en faisant l'un des principaux acteurs de la recherche scientifique sur le 6ème continent. Les compositions isotopiques résultent du mode de formation de la matière et portent de fait une information de qualité sur les mécanismes d’oxydation et sur l’identification et l’importance des sources des précurseurs. ), Diplôme universitaire de technologie (D.U.T. Cette information peut être reconstituée à partir des carottes de glace et devrait permettre d’accéder à l’activité chimique passée de l’atmosphère en lien avec les changements climatiques. Il n'y a ni faune ni flore locale. nécessaire]. En 2008 le CEA/SAP (Service d’Astrophysique du Commissariat à l’Énergie Atomique et aux Énergies Alternatives) s’ajouta aux collaborateurs en développant un deuxième instrument : CAMISTIC (Caméra Infrarouge Submillimétrique pour l’Antarctique). Carole Dangoisse : recherche biomédicale, médecin ESA. nécessaire]. L'hiver, les communications avec le monde extérieur se font par liaisons satellite (Inmarsat et Iridium). Seule station européenne au cœur du continent antarctique, elle a pour vocation majeure d'offrir à la communauté scientifique un accès au haut plateau antarctique. Les Basler viennent quant à eux de la base antarctique McMurdo pour le transport des personnes et du matériel. Charles Delgrange : mécanicien véhicules. Au cœur de l'Antarctique, la base Concordia accueille des scientifiques pour des expériences extrêmes. Navigation des articles Dumont d’Urville Amsterdam St Paul Annuaire Annuaire. Une carothèque à −55 °C permet de conserver pour le patrimoine mondial l’état de l’air pour une période qui couvre 800 000 ans (CO2, CH4, poussières). Les trois mois de nuit polaire et la position à 3 233 m d’altitude offrant une atmosphère très pure et un ciel dégagé plus de 80 % du temps font de Concordia un lieu d’observation privilégié. Personnel enseignant du supérieur et chercheurs, GALAXIE, le portail des personnels du supérieur, REME : répertoire des métiers et des compétences du M.E.S.R.I, Les métiers de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, Travailler dans les institutions de l'Union européenne, Retraite des personnels de l'enseignement supérieur, Parcours professionnels, carrières et rémunérations, Accesibilité téléphonique sourds ou malentendants. Concordia Research Station, which opened in 2005, is a French–Italian research facility that was built 3,233 m above sea level at a location called Dome C on the Antarctic Plateau, Antarctica. Les miroirs M2/M3 et leurs systèmes de pilotage ont été réalisés par l’université de Grenade et le IEEC de Barcelone. Lorenzo Moggio : Physique de l’atmosphère. Carmen Possnig : recherche biomédicale, médecin ESA. François Jeanneaux : ingénieur opto-mécanicien, astronomie. Wenceslas Marie Sainte : électronician for science (electro-science). nécessaire], Le but de SUNITE DC est de documenter et d’utiliser les anomalies isotopiques des oxyde-anions (sulfates et nitrates) pour contraindre les sources, transformations et transports de ces composées vers les régions polaires où ils sont archivés sur des milliers d’années[pas clair]. Christophe Mozer : chef mécanicien de la centrale électrique. Les hivernants de la station franco-italienne Concordia, située sur le site du Dôme C au cœur du continent Antarctique, sont en plein hiver austral et peuvent observer la voie lactée dans des conditions idéales. Luciano Milano : technicien électronique des sciences. Basés sur la station italienne Mario-Zuchelli durant la période de novembre à début février, les Twin Otter effectuent la plupart de leurs vols dans le triangle formé par les bases Mario-Zuchelli-Concordia-Dumont-d'Urville. La base Concordia est localisée au Dôme C, sur le plateau de l’Antarctique, à plus de 3 000 mètres d’altitude. Cet instrument est constitué d’une matrice de bolomètres permettant d’observer le rayonnement infrarouge lointain (à des longueurs d’onde de 200 et 350 µm). Le caractère désertique (moins de 2,5 cm de neige par an à cette altitude) fait que les observations en infrarouge sont remarquables. En raison de leur faible capacité, les Twin Otters assurent principalement le transport des personnes. La station Concordia en photo et vidéo. Ces premières mesures sont bien sûr effectuées durant la période estivale australe puisqu’à l’époque la base Concordia n’était pas encore construite. Fabio Borgognoni : glaciologie, chimie atmosphérique. La durée moyenne d’un vol entre ces stations est d’environ quatre heures[9]. Abdelkarim Agabi (Karim Agabi) : chercheur astronomie. Jean-François Roques : responsable technique. En effet, la publicité faite sur la qualité du site au travers des publications (Nature 2004) et de colloques à cette époque a fait penser que même un instrument simplement installé au niveau du sol pourrait bénéficier de cette qualité optique exceptionnelle, ce qui n’est pas le cas. Photos : ©Julien Moyé et Thibault Gillet. La base scientifique franco-italienne Concordia, sur le plateau de l’ Antarctique, à 3.100 kilomètres d’altitude et à 1.100 km des côtes les plus proches. Federico Miliacca : informaticien et télécommunications. Après plusieurs campagnes « ballons », un télescope DIMM (Differential Image Motion Monitor) fut d’abord installé en décembre 2002, toujours pendant l’été austral, et des mesures sont faites de jour sur l’étoile Canopus[réf. Les études de chimie de l’atmosphère menées en régions polaires par le LGGE visent à comprendre le rôle joué par les surfaces glacées (manteau neigeux continental et glace de mer) sur la capacité oxydante inhabituelle rencontrée dans la basse atmosphère de ces régions et son impact sur les cycles biogéochimiques qui sont étudiés par ailleurs. Ces deux détecteurs se trouvent dans un cryostat permettant de refroidir le capteur d’infrarouges à près de 25 K et le capteur d’infrarouges moyens à 5 K grâce à un compresseur à hélium 4, et maintenus à une pression d’environ 10−7 mbar.[réf. De telles dimensions permettent d’envisager une structure plus haute supportant les appareils d’observation et leur permettant de disposer d’une, Elucidating the origins of Solar System(s): anatomy of primitive meteorites, Ultracarbonaceous Antarctica Micrometeorites, « Brûlures sur les joues et cils collés à l’objectif du, Publications of the Astronomical Society of the Pacific, Institut polaire français - Paul Émile Victor, Institut des géosciences de l’environnement, « Expédition d'une ministre en Antarctique », Portail des Terres australes et antarctiques françaises, Portail des sciences de la Terre et de l’Univers, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Base_antarctique_Concordia&oldid=179422524, Localité dans les Terres australes et antarctiques françaises, Page avec coordonnées similaires sur Wikidata, Article contenant un appel à traduction en italien, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article contenant un appel à traduction en espagnol, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Terres australes et antarctiques françaises/Articles liés, Portail:Sciences de la Terre et de l'Univers/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Frederic Sergent : responsable technique. C’est un télescope Nasmyth constitué de trois miroirs M1, M2 et M3. Deux grandes zones d'habitation existent : Les bâtiments d'hiver ont une forme polygonale à dix-huit côtés et montés chacun sur six pilotis qui montent ou descendent grâce à des vérins hydrauliques pour compenser les variations du niveau du sol gelé. Elle se trouve à 1 100 km de la base française côtière Dumont d’Urville, située en Terre Adélie. L'un est consacré aux activités calmes (l'hôpital, la salle radio, la station météo, les chambres et les laboratoires) et l'autre aux activités bruyantes (les ateliers, les bureaux techniques, les magasins, la salle de sport et de vidéo, la cuisine, le restaurant, la bibliothèque et la salle de réunion)[5]. Giuditta Celli : glaciologie, chimie atmosphérique. Il s’agit du volet antarctique de l'Observatoire de Recherches en Environnement (ORE) GLACIOCLIM, destiné à détecter, surveiller et comprendre l'évolution du climat en milieu glaciaire.